Au début de mon activité de chirurgien dentiste je me suis intéressée à toutes les disciplines dentaires et les ai pratiquées pendant plusieurs années.
J’ai pratiqué une dizaine d’années la parodontologie chirurgicale, telle que l’on me l’avait enseignée lors de mes études à Garancière puis mes formations aux Etats-Unis (New-York University et Philadelphy University).
J’étais très insatisfaite des résultats obtenus, constatant que malgré des interventions très sophistiquées pour réparer le parodonte (lambeaux d’assainissement, comblements osseux, greffes), les poches parodontales ne se refermaient pas toujours comme le patient et moi l’espérions et qu’il fallait ré-intervenir pour traiter ce que nous appelions alors des parodontites réfractaires ou récidivantes.
Les soins étaient douloureux et trop invasifs sur des gencives et os déjà malades.
La cicatrisation entrainait par la suite une perte de tissus importante, aggravant le processus de déchaussement déjà en cours.